On s’interroge beaucoup sur le rôle et la place des SHS dans la société. Je vais illustrer cette réalité par un double constats qui débouche naturellement sur une question de fond à laquelle nous devons répondre.

– Côté face :
– 60% des étudiants français sont dans des filières SHS;
– 50% des chercheurs, enseignenats chercheurs et ITA sont rattachés à des composantes SHS;
– Le PRES Lyon/Saint-Etienne regroupe la seconde plus importante communauté SHS après Paris avec plus de 5000 personnes qui y travaillent, réparties du 53 unités de recherches.

 Ces quelques chiffres pour montrer rapidement l’énorme potentiel que représentent les SHS en France et particulièrement sur notre site.

A cela, il convient de rapporter deux observations faciles à vérifier :

– Le centre de gravité de l’économie moderne se déplace, d’une économie orientée produits manufacturés vers une économie orientée des services. On estime que les services représente 70% de la richesse globale;

– On estime que les plus gros gisements d’emplois sont dans les services

Cela pour dire :

 l’environnement des métiers et de la demande sociale des SHS est très favorable.

– Côté Pile :

– Les laboratoire de recherche en SHS captent 5% des crédits publics destinés à la recherche;

– 10% des thèses SHS sont financées avec 40% des thèses qui arrivent au bout;

– Les filières d’enseignement SHS envoient 4% de leurs diplômés dans les entreprises.

Ces quelques chiffres sont totatlement inattendus au regard des forces sur le terrain. D’où la question clé :

Comment rectifier ce décalage entre le potentiel des SHS et leur participation effective dans la création de valeurs socio-économiques incluant, bien entendu, l’accroissement des connaissances par la recherche et l’innovation.

 

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